On était sceptique quand on l’a aperçu sur le dos de Kirsten Dunst, mais avec le temps on s’y est habituée. On avait toutes juré que le combishort ne passerait pas par nous, pour finalement craquer secrètement pour l’objet défendu… et se dire qu’en fin de compte ce n’était pas si laid. Alors pour ou contre ?
Le combishort fait partie de cette catégorie ambiguë du vestiaire féminin, cette catégorie qui regroupe le sarouel, les spartiates et toutes les petites choses qu’on peut trouver très jolies sur les autres, mais qu’on sait difficiles à porter. On serait passé outre cette petite tendance qu’est le combi si on n'avait pas jeté un coup d’œil aux défilés automne-hiver 2007-2008 et si on n'avait pas découvert que la combinaison revenait en force…
Alors vu que dans quelques mois on parlera de la genèse de cette orientation mi-cosmonaute mi-mécano qu’est la combinaison, autant faire le point tout de suite. Tout d’abord, pourquoi le combishort nous rebute à ce point-là ? Sûrement parce qu’on n’est pas habitué au vêtement intégral, que le combishort n’est pas spécialement flatteur pour la silhouette et que dans notre idée, la pièce unique c’est la robe, un point c’est tout.
Eh bien il est temps de faire le vide et de faire confiance… Eh oui, car les stylistes se sont penchés sur le cas « combishort » et finalement ça nous donne plutôt envie d’essayer. S’il y en a bien une qui revisite le concept avec brio, c’est bien Stella McCartney. Elle nous voit tout l’été en combi’ et pour cela elle en imagine plusieurs versions : soirées blanches à la Barclay, trip Africa Corps et bleu Klein en ville.
Et quel que soit le modèle, on fond. Pourtant, on s’était jurée d’être critique et de mettre un point d’honneur à ce que tout soit portable. Eh bien, on va dire que devant l’évidence esthétique, nos bonnes résolutions volent en éclats, si ce n’est pas portable ça le deviendra… Les modèles nous semblent différents, pourtant le principe de coupe est le même pour tous. Absence de cintrage, ce qui donne si on schématise un rectangle blousant, finalement à peu près la même silhouette qu’avec la baby doll, avec le risque « Marilyn » en moins.
C’est ça le coup de génie de Stella McCartney : avoir trouvé une coupe qui floute entièrement le milieu du corps, et qui sublime les jambes. Pas de demi-mesure, on est dans l’oversize et le monochrome, autant de points récurrents qui permettent de créer un contraste intéressant entre la matière et le corps. Un contraste qui, au lieu de dessiner une silhouette ridicule, lui confère une élégance toute nouvelle faite de désinvolture et de modernité. Notre coup de cœur va au bloomer qui allie avec subtilité flou et symétrie.
Mais la grâce qui semble protéger Stella du flop stylistique n’est pas descendue sur tous les podiums…
Chez Undercover, l’exercice de style est pour le moins raté. L’esprit tailoring qui a voulu être détourné tombe à plat. On est dans la pire illustration du concept combi, la jonction entre le bas et le haut est épouvantable et on n’imagine même pas de dos…
Chez A. Dell'Acqua, l’imprimé léopard est juste « too much », on ne peut associer un motif déjà ultra connoté à un ensemble court et zippé sans tomber dans le vulgaire et le premier degré du glamour.
Pour Diesel, on a l’impression d’avoir une chemise et un short, le combi ne prend pas le dessus, on en oublie l’intérêt….
Bref ce qu’on peut en déduire, c’est que si le combi short ne se crée pas une véritable identité comme chez Stella McCartney, il n’a pas lieu d’être… Car si on a l’impression que notre bermuda s’est lié d’amitié avec notre chemisier, on a tout faux. C’est à ce moment que les problèmes commencent et que l’allure prend la fuite. Quelques règles d’or lorsqu’on teste un prototype du style : on le choisit soft, pur et de bonne coupe, on investit et on mise sur la qualité, on a moins de chance de se planter avec le bloomer de Stella qu’avec le petit combi de chez Pimkie…
On ne parle que d’elle, on ne voit qu’elle, la baby doll est l’appellation hype de la petite robe de l’été. Micro, blousante, empire, sobre ou baroque, la baby doll version 2007 n’a rien à voir avec celle de Marylin. En effet sous ce nom on retrouve toutes les mini robes qui ont envahi la moindre parcelle fashion de la planète. Si le nom est unique, ses déclinaisons sont multiples… Dès lors, un petit décryptage s’impose, afin de savoir quand et comment porter les mutations de la baby doll…
Chez Chanel, Gucci et Valentino, on peut admirer des modèles qui s’apparentent le plus à ce que les puristes appelleront « baby doll » : empiècement poitrine, taille gommée par le flou de la jupe, fluidité du godet… Ces tenues sont réservées au soir, car la moindre brise dévoilera l’anatomie de l’imprudente qui se risquerait à l’arborer sur le chemin du bureau, dans le métro ou durant une virée shopping…
La véritable baby doll se veut suggestive sur les dancefloors, réveillera les cocktails les plus guindés et pour les intrépides se prêtera au jeu du vent sur une plage tropicale. Follement féminine, elle n’en est pas moins assez risquée… Si néanmoins on désire la revêtir au quotidien, on choisit une longueur décente, on évitera ainsi de virer paranoïaque au moindre courant d’air…
L’été nous a fait découvrir une nouvelle coupe qui annonce le retour de la robe blouse. La robe prend une forme rectangulaire, le cintrage disparaît tout à fait, les jambes sont sublimées grâce au volume duquel elles émergent. Le risque « vent = catastrophe » disparaît, car les volants ont disparu. Cette version urbaine de la baby doll se porte en toutes occasions et supporte bien les variations de styles.
Minimalisme chic chez Catherine Malandrino. On joue sur les accessoires oversizes qui révèlent la simplicité de la robe. Manches, poches, broderies anglaises, plastron boutonné, le tout sur un modèle micro de chez Chloé. Ce genre de modèles se suffisent à eux-mêmes : hors de question de les surcharger, donc on mise sur les make up nude, sur les cheveux lâchés et sur des escarpins sobrement compensés. Sobriété d’un col Claudine détourné, chic à l’allure légèrement désinvolte, la version de Karl Lagerfeld à tout bon. On garde les collants si, comme Agyness Deyn, notre minois rock and roll met en abîme le coté fifille de la dentelle blanche, sinon on s’abstient.
La mini doll bijoux a fait couler beaucoup d’encre lorsque certaines starlettes ont décidé de lui offrir ses lettres de noblesse en la transportant sous les projecteurs des cérémonies officielles, damant ainsi le pion aux traditionnelles robes longues. Dans le style « baby doll luxueuse un brin rétro », Michelle Williams a été séduite par le modèle de chez Chloé, une robe Jacky Onassis qui semble avoir été revisitée par Klimt.
Si la majorité des robes n’ont paré que leurs corsages de pierreries, d’autres n’ont pas résisté à la tentation du all over… Chez Versace et Lanvin, on frise le total look Paco Rabanne : les robes sont entièrement recouvertes de brillants, elles scintillent de mille feux, se veulent glamour futuriste ou dark conceptuel.
Chassez le cintrage, dégainez les looks flous, c’est à ce moment-là que la ceinture opère son grand retour. À contre-courant de tous ceux qui veulent ériger la taille haute comme un diktat esthétique incontournable, la petite ceinture de l’été structure à merveille les robes un peu loose. Portée sur les hanches, à peine visible sous la taille blousante, elle vitamine n’importe quelle robe.
Ton sur ton chez Véronique Leroy ou dépareillée pour DSquared, elle ouvre de nouveaux horizons à la robe chemisier ou boule dont on ne savait plus que faire. Le modèle trop long ou informe devient tendance si on mise sur un cintrage subtil et discret, à vous de jouer !
Quel que soit la baby doll, ou la version de cette dernière que l’on choisit, on respecte quelques règles :
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Plus la robe est chargée, plus on zappe l’accessoirisation.
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Plus la robe est courte, plus on abuse de l’autobronzant.
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Plus la robe est sobre, voir ennuyeuse, plus on mise sur l’oversize au niveau
bijoux, sac, etc.
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Et on apprend à se tenir élégamment, à sortir d’une voiture sans se la jouer Britney.
Avec du micro, on se doit d’être classe sinon on risque de rejoindre toutes ces drôles d’Américaines dont les dessous n’ont plus aucun secret pour qui que ce soit…
Que porter cet été ? C’est la grande question que l'on se pose toutes, et avec cette météo qui joue au yoyo, il est parfois difficile d’être dans la tendance. C’est pourquoi on a jugé bon de faire un petit topo en ce qui concerne the summer dress code !
Qu’on se rassure, juillet et août vont cette année servir de transition et on va parler de cohabitation. Eh oui, nos basics ont du mal à céder la place aux nouveaux arrivants ! La tendance lourde, c’est néanmoins l’absence de demi-mesure, on est ou très court ou très long, skinny ou oversize, midinette chic ou serial joggeuse de charme, bref ce qu’on porte on l’assume. Allons-y point par point, histoire de ne perdre personne en route.
Robes longues et baby doll
Si la robe longue pointe le bout de son nez chez Mango ou sur certains podiums, ce n’est qu’une « little tendance ». Juste assez pour ne pas tomber dans le fashion faux pas, si vous vous y risquez. L’allure hippie baba cool, vous inspire ? Alors oui, la robe longue est faite pour vous. Mais attention, pas question de l’accessoiriser à outrance, on reste sobre, cheveux détachés, ou chignon lâche et make up nude. Non, la vraie tendance, celle à côté de laquelle on ne peut passer, c’est la baby doll.
Celle portée par Sienna Miller, Misha Barton en avant-première, celle qui faisait jaser les critiques, car les demoiselles la portaient très très courte... Bref celle qui ne cesse de se décliner dans toutes les couleurs, sous toutes les coutures et sur toutes les silhouettes ! Comment définir une baby doll ? Courte voir très courte et absence de cintrage à la taille. Il y a les pures les vraies à la Marilyn qui s’envolent à la moindre brise, et les hybrides, la robe chemisier, la Jacky Kennedy, ou la blouse…
La première flotte autour du buste, larges ou fines bretelles, manches ballons ou papillons, unie ou imprimée. Elle sera portée les jours de grand soleil. Par contre si elle est vraiment mini, on évite, à moins d’avoir des jambes siglées Bundchen. Si la baby doll a subi des manipulations transstylistiques et qu’elle s’est pourvue de quelques centimètres en plus, on l’adopte, pour le soir, style Cacharel ou celles de chez Maje, BA&SH ou Les petites pour le shopping, la plage et les verres en terrasse…
Les petites robes qui ont suivi la vague baby doll sont les robes chemises, entendez encolure boutonnée et manches longues. Ces dernières sont également assez courtes, de coupe non cintrée, mais souvent marquées par une ceinture portée lâche sur la taille. Bonne nouvelle, avec les robes chemises, les carreaux et le vichy sont permis ! Cependant, si elles ont la réputation d’aller à toutes les filles, il faut néanmoins se méfier de celles qui seront trop longues - effet « Tatie Danielle » garanti - et de celles qui ressembleront trop à une vraie chemise, bref qui ne descendront que de quelques millimètres en dessous des fesses !
Short et sarouel
L’un tente une sortie depuis le printemps dernier, l’autre divise le camp des modeuses… Le short qui a fait ses armes en 2006, est désormais adopté, revendiqué, et absout par toutes les femmes. Et comme tous les bons basics, le short se décline. La question n’est plus s’il faut le porter, mais comment le porter. Dans tous les cas, on évite le total look, basket, short et brassière. Cet été, il faut savoir doser et jouer sur les associations inattendues. Ainsi le mini short en éponge sera combiné avec des sandales à talons et une veste masculine.
Et le short safari aux larges revers sera mixé avec un blouson en cuir et des débardeurs un peu loose et parfois sérigraphiés, le tout bien sur avec des talons. Plus la tenue est faussement décontractée, plus les talons s’imposent. Au contraire, si le look est plutôt chic et qu’on veut le porter le jour, on le casse avec des derbys ou des spartiates. D'une façon générale, le short est porté avec un haut plutôt flou : blouse, tee-shirt graphique, chemise… plus on dévoile le bas, plus on suggère le haut ! Pour les amoureuses du short, sachez que la combishort est de retour, enfin à petite dose, et que le short à bretelles a de beaux jours devant lui !
Pour ce qui est du sarouel, c’est un cas compliqué… Les magazines de mode le mettent en scène sur leurs séries photo, Levis sort un jean sarouel… c’est que la tendance doit être lourde, non ? Peut-être, mais lorsque le sujet est abordé, peu d’entre nous se disent convaincues… Le détail qui a du mal à passer, c’est ce flottement peu gracieux au niveau du postérieur qui rappelle celui d’un pachyderme. Bref, si néanmoins l’exercice de style vous tente, vous n’aurez que l’embarras du choix, car tous, de Zara à Lili la tigresse, ont leur petit modèle venu du désert. Mais on vous aura prévenu… (petit bémol, à la plage si on cumule corps de sirène sportive, bronzage cuivré et maillot de bain graphique, on peut y associer un sarouel soft et uni).
Tee-shirt et chemise
Bon, avec la baby doll pas de problème, l’avantage des robes c’est que c’est du tout en un. Par contre avec le slim ou le xxl, avec le short ou la jupette, il faut bien trouver le haut ! Les deux grands courants, sont comme par hasard aux antipodes… En effet, le tee-shirt est plus que plébiscité, vous me direz que « le tee-shirt est tendance cette année », il ne faut être sorti de la cuisse de Jupiter pour la trouver celle-là… Oui, bien sûr le tee-shirt est une évidence, mais attention pas n’importe lequel ! Cet été, il doit être ou large, style j’ai piqué le tee-shirt de mon chéri (on en choisit un bien coupé et pas complètement oversize) et on se la joue rock and roll avec slim, derbys, et sautoirs tête de mort (les Bijoux de Sophie).
On peut également la jouer engagée, en affichant son addiction à la mode (Section Urbaine 75), sa dépendance aux dessins animés (Junk food), ou à ses idoles… Dans ce cas-là, le tee-shirt se suffit à lui-même, c’est pourquoi on n’en rajoute pas. Basics neutres et coupes sobres et sombres feront parfaitement l’affaire. Puisqu’on est au rayon 100% coton, il faut noter que la robe tee-shirt refait son apparition. À manier avec précaution cependant, car à moins d’être une icône de mode a qui on pardonne tout, on a du mal à voir comment cet ersatz de robe pourrait sublimer la fille lambda…
Pour ce qui est de la chemise, elle est se rapproche de la perfection, c'est-à-dire exit les fioritures. Celle qui devient indispensable, c’est la chemise blanche bien coupée, quasi introuvable ! On la porterait même en combi-chemise comme chez Stella McCartney, tellement on en veut de la popeline de coton masculine ! Pour ce qui est des pantalons, c’est simple : slim et pantalon xxl cohabitent dans notre dressing, mais attention, car à la rentrée les slims disparaissent au fond du placard !
Les accessoires de l'été
Dernièrement, ce sont les spartiates qui font parler d’elles. En ce mois de juin, on les voit partout aux pieds de la faune de Beverly Hills, dans les news des rédactrices de mode. Qui aurait cru en 2003, lorsque Kate Moss s’affichait avec des spartiates et un total look baba, que 4 ans après cela aurait été la tendance lourde de la saison ? L’avantage c’est que la spartiate n’est pas une denrée rare, on en trouve partout et pour tous les budgets, de la spartiate de plage en plastique de chez Moa, à la traditionnelle Tropézienne K.Jacques.
Si le pied plat ne vous enchante pas, rassurez-vous, les sandales compensées sont aussi de la partie et le temps les a bonifiés : finies les semelles en corde (à part pour quelques récidivistes). Les chausseurs ont fait preuve d’imagination et il existe autant de compensées que de jour de l’été ! Parmi les petites tendances au niveau chaussure, la derby tient la route et les ballerines font de la résistance. Et les lunettes me direz vous ? Les Wayfarers sont belles et bien de retour, mais les nouvelles Tom Ford risquent de faire des vagues !
Eté 2007 : saison des choix multiples. Tous s’accordent pour le dire : cet été on peut choisir ! Entre les années, 50, 60, 80… Entre tendance bohème, minimaliste, ou dance rock… Comment s’y retrouver ? Et si chaque circonstances avait son propre style… Zoomons donc sur les défilés printemps-été 2007, quels sont les meilleurs looks, ceux qu’on pourra reproduire, ou ceux qui passeront automatiquement par la case « carte gold »… Afin d’être toujours dans le ton et à la pointe de la tendance, notre Personal Shopper a extrait des podiums les meilleurs looks…
Cette année vous avez décidé de rester travailler, de passer juillet et août a rattraper les dossiers en retard, à préparer les nouveaux axes de développement de la société, ou autres… Et donc vous serez tous les matins au bureau. Et pour cela tenue correcte exigée... Mais allons plus loin, jouons la carte de la femme active, et incroyablement sexy tout en étant studieuse.
Ce sont Dsquare et Etro qui remportent la palme de la office-attitude, petite robe ultra-mini boutonnée jusqu’au cou, ou pantalon extra-large agrémenté d’un gilet poussin conceptuel. Qui a dit que l’été serait sage ?
Ca y est toutes ont répondu présente, rendez-vous à la Perle (bar trendy du moment). La chaleur de la journée commence à se dissiper pour laisser place à une petite brise fraîche. La question est : qu’allons-nous porter ? But de l’opération : être féminine en diable avec un je ne sais quoi de nonchalance, version j’ai mis ce que j’avais sous la main… Alors tablons sur des matières casual, tel que le drap de coton ou des mailles légères, le tout porté lâche, fluide, accessoirisé de court, très court… C’est DSquared qui nous en fait la démonstration parfaite : cache cœur sportswear + micro short + veste de smoking…
La version de Fendi est également intéressante : jeux de matières, contrastes mat/brillant , rigide/fluide. Isabel Marant a tout bon : étoffes soyeuses, volumes flous portés avec des boots en peau… Alors associez les pièces de votre vestiaire au grès de vos envie, mais gardez en tête néanmoins ces quelques looks, car le fashion faux-pas n’est jamais loin…
C’est dans ces moments là qu’on risque de s’emballer et de choisir une tenue achetée aux soldes derniers et qu’on a pas encore eu l’occasion de porter… Oubliez. Premièrement elle sera sûrement démodée et en plus il n’est pas sûr qu’elle soit de circonstance. Ce soir vous vous devez d’être la plus belle, tout en distinction, classe et chic. Alors misez sur l’indétronable et mythique « petite robe noire ».
Le sans faute est assuré. Cette saison vous pourrez la porter façon Baby Doll chez Gucci et Lanvin ou version Femme fatale chez Stella Mc Cartney… Faites vos jeux !
Journée de vacances, petit footing matinal, puis brunch dans la maison familiale de Morgat. Aujourd’hui c’est récréation, vous faites ce que vous voulez, superposez les tops si le cœur vous en en dit, portez le legging avec une blouse xxl ou un marcel en cashmere, c’est selon.
Le tout, bien sûr, accessoirisé d’escarpins compensés (vous avez l’embarras du choix, de Mellow Yellow à San Marina en passant par Chloé, vous trouverez sûrement chaussure à votre pied.). Car si vous pouvez vous permettre les associations de votre choix, la chaussure fera toute la différence, rehaussera n’importe quelle tenue et vous hissera au statut de bête de mode.
Et elles ne manquent pas ! L’arrivée des beaux jours est indubitablement accompagnée d’une volée de faire-parts en tout genre : mariage, bartmizva, baptême, fiançailles, etc… C’est l’occasion ou jamais de miser sur le look de l’ingénue : teintes pastelles, jupes aux genoux, chignons lâches… Attention néanmoins de ne pas verser dans l’excès et de se retrouver endimanchée.
Jouez donc le détournement d’objet, chez Missoni sous une apparence sobre, la veste coupée dans le biais confère une touche inattendue et couture à la robe de satin moucheté. Chez Céline c’est la transparence qui fait mentir les lignes strictes d’une robe chemisier immaculée.
Tout est dans l’art de conjuguer des pièces confortables et très tendances, car ne l’oublions pas « le temps shopping » est aussi un aussi le passage de votre look au jugement impitoyable de la faune urbaine. Si vous voulez passer un agréable après-midi où les regards appréciateurs jalonneront votre trajet, il vous faut savoir doser : féminité + simplicité + accessoires = allure parfaite.
Choisissez donc des pièces à la coupe irréprochable qui, comme un coup de baguette magique, vous donneront une classe folle. Inspiration ; Moschino, Chloé, Gaspard Yurkievich.
Sur les podiums, dans les boutiques, sur les stars du petit et grand écran, dans la rue… Elle est partout la petite robe… La tendance s’est d’ailleurs confirmée au dernier salon du prêt-à-porter, la robe s’ancre dans notre garde robe et n’a pas finit de nous faire rêver !
Le must n’est plus la petite robe noire, même si elle conserve sa place de basic chic. La robe 2007 joue la diversité, voir la schizophrénique. Elle oscille entre rock et glamour, entre romance et minimalisme… La femme 2007 a donc le choix des robes, mais pas le choix de la porter ou non, la robe est une évidence. Petit shopping des dernières arrivées sur le marché !
Parce qu’elle est noire, et qu’on ne se refait pas, on craque pour la petite robe noire : c’est classe et indémodable et celle-ci est irrésistible. Parce que c’est Chloé, parce qu’elle combine à merveille minimalisme et brillance. Pour sa coupe, qui rend toute menue celle qui la porte.
Pour les découpes en vinyle, qui la rendent furieusement tendance. Parfaite, elle se porte en soirée mais aussi quand on veut accessoiriser d’un tee-shirt American Apparel…
On la veux la dernière création de Lauren Moffatt, manches ballons, rangée de boutons ronds nacrés, broderies, ruban satiné… Envie de rejouer Orgueil et Préjugés version 2007 ?
Cette robe est parfaite, le monochrome blanc est aéré par des jeux de transparence et d’opacité et par le scintillement de certains détails. Pile dans la tendance « new romantique », on la portera avec des ballerines repetto version ingénue, ou avec des boots version Woodstock.
Sportswear rime désormais avec chic… Le jersey de coton donne à n’importe quelle tenue une petite touche désinvolte et sportive. Le génie c’est de l’associer à une coupe épurée et de jouer sur les associations de couleurs.
Carton plein pour Erotokritos, avec un mini empiècement gris, de très fines bretelles en lurex, une broche fifties et de larges fronces… A porter en décalage avec des escarpins noir et la pochette assortie.
La sobriété avec un « je ne sais quoi » de ludique et de girly, cela vient-il du petit nœud glissé dans la chute de la jupe ou du jeu de découpes ton sur ton ? Tout en subtilité, cette petite robe Burberry London est faite pour devenir le nouveau basic. Avec des collants opaques noir ou de couleurs et des souliers compensé à patins vernis, elle sera au top.
Son petit plus ; être subtilement dans la tendance en supportant toutes les associations qui la rendront encore plus unique.